Sortie d’Alpha Condé, révendications des FVG, manifestations annoncée: Mamadou Sylla fait le tour des sujets

Invité chez nos confrères de FIM Fm ce mardi, 28 février 2023, l’ex-chef de file de l’opposition sous Alpha Condé, à savoir Mamadou Sylla est revenu sur la dernière sortie de l’ancien locataire de Sekoutoureya. Une sortie qui n’est pas passé inaperçue. Pour le leader et présoent de l’UDG, il serait mieux pour Alpha Condé de se reposer et accepter sa défaite, que de continuer à troubler l’esprit des Guinéens.

” …Le mieux, il n’a qu’à se reposer là où il est. A un moment donné, il faut accepter la défaite. Quand il y a une défaite, vous la constatez, il faut vraiment accepter. Il ne faut pas qu’il reste et continue à troubler l’esprit des Guinéens encore. Vraiment, moi je crois qu’il n’a qu’à rester tranquille, il a plus de 80 ans. Un africain, je crois que c’est l’âge maximum que tu devrais avoir. D’autres sont toujours décédés à 60 ans ou 70 ans. Lui, il a la chance. Il a eu plus de 80 ans, il a été président pendant près de 11 ans, vraiment il n’a qu’à rester là où il est.“

Revenant sur les révendications et la manifestation annoncées par les forces vives de Guinée (FVG), Mamadou Sylla dit trouvé les révendications légitimes.

” En vrai dire je suis très concerné par ces revendications. Je me suis battu quand j’étais avec le groupe, on s’est battu, j’ai souvent signé toutes les déclarations de soutien aux manifestations. Nos réclamations ont été toujours refusées, mais c’est les mêmes revendications qu’on a toujours faites“.

Et par ailleurs, il exprime des craintes par rapport manifestations en Guinée.

” Ce que moi je crains aujourd’hui, est-ce que avec tout ce bruit là, ça ne va pas les (la junte au pouvoir) donner les moyens encore d’aller plus loin de deux ans. Moi c’est ça mon problème aujourd’hui. Je crains le délai, on risque de passer de deux ans à peut-être trois ou quatre ans. A chaque fois on dit CEDEAO et les autres (les militaires) ne veulent pas accepter la CEDEAO. Et la CEDEAO n’a pas de pression pour ouvrir ce dialogue. Les militaires sont là pour un mandat. On veut que la transition finisse, mais comment elle va finir quand chaque fois d’autres sont d’accord et d’autres ne sont pas d’accord. Finalement, ceux qui sont là en attendant, ils sont sur le fauteuil “. A-t-il fait savoir.