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Dos au mur, la Tunisie de Kaïs Saïed annonce des mesures d’apaisement.

En outre, les autorités ont décidé de « prolonger les attestations de résidence de trois à six mois », pour des personnes venant de nombreux pays subsahariens comme la Côte d’Ivoire qui bénéficient d’une exemption de visa de trois mois à l’entrée en Tunisie.

La Tunisie souhaite aussi « faciliter les opérations de retour volontaire dans un cadre organisé et en coordination avec leurs missions diplomatiques ». Ces candidats au retour volontaire seront « exemptés » des pénalités s’élevant à 80 dinars par mois (25 euros), dépassant pour certains les 1.000 euros.

Les autorités ont promis aussi de renforcer l’accompagnement et l’assistance sanitaire et sociale aux migrants par l’intermédiaire du Croissant-Rouge, tout en cherchant à « lutter contre toutes les formes de traite humaine et l’exploitation des migrants irréguliers » à travers une intensification des contrôles.

Un numéro vert pour les « résidents des pays frères africains » a été créé pour « signaler toute violation à leur encontre ».

Après cinquante Guinéens mercredi, environ 300 Ivoiriens et Maliens ont été rapatriés samedi pour échapper à ce que plusieurs témoins ont décrit comme « un déferlement de haine » depuis des déclarations du président tunisien.

Le 21 février, M. Saied a affirmé que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » du pays.

Après ce discours, condamné par des ONG comme « raciste et haineux », des ressortissants d’Afrique subsaharienne ont fait état d’une recrudescence d’agressions les visant et se sont précipités par dizaines à leurs ambassades pour être rapatriés.

AFP

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