Invité chez nos confrères de FIM Fm ce , le président du Mouvement démocratique libéral (MODEL), Aliou Bah, a interpellé la CEDEAO sur les transitions en cours dans l’espace de ladite organisation, particulièrement sur celle de la Guinée, en l’invitant à maintenir la pression sur la junte militaire Guinéenne. Pour lui, l’arrivé à la tête de cette organisation du président de Nigéria pourra amener la faisabilité de ces sanctions.
» Le sommet de Bissau était surtout celui du passage de la main entre le président en exercice et le nouveau. C’était l’élément essentiel qui avait été inscrit à l’ordre du jour. Il y a eu déjà des sanctions que l’institution a prononcées lors du précédent sommet, mais qui souffrent encore d’applicabilité. L’arrivée à la tête du président du Nigeria qui n’est pas n’importe quel pays, qui est la première puissance régionale, pourra amener à examiner la faisabilité de ces sanctions.
Nous avons trois transitions dans la sous-région. Et le président Tinubu dit que les 3 transitions restent sa priorité en termes de la présidence de la Cedeao. Je crois qu’il va bientôt dépêcher le président du Benin. Ça montre qu’il a changé de paradigme. En lieu et place des anciens chefs d’Etat pour la gestion de ces trois transitions, c’est un chef d’Etat qui arrive. Il y a le niveau encore plus élevé d’autorité. » A fait sa voir le jeune président, Aliou Bah.
Pour ce qui d’un éventuel glissement du calendrier de la transition en Guinée, Aliou Bah fait part de ses inquiétudes, malgré l’arrivé d’un nouveau leader à la tête de la CEDEAO.
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» Je crois que la pression va continuer. Aujourd’hui, il y a des inquiétudes par rapport au glissement du calendrier de la transition et d’autres paramètres qui pourraient compliquer la tâche« .
A rappeler qu’à propos du respect de calendrier de la trasition, le ministre porte parole a fait savoir que l’une des premières conditions pour ce retour, serait qu’il y ait de l’argent sur la table, à défaut, il serait difficile de realiser d’exécuter les actions prévues dans le chronogramme.
» Si les ressources financières ne sont pas sur la table, il va sans dire que ce sera difficile d’exécuter les actions prévues dans le chronogramme«