” La transition guinéenne et le CNRD seront bientôt à la croisée des chemins, c’est évident” Cellou Baldé
A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti à son siège national à Conakry ce samedi 23 juillet 2023, l’ancien député uniominal de Labé et coordinateur des fédérations de l’intérieur du pays, Cellou Baldé est reveu de long en large sur le déroulement de la transition Guinéenne, plus particulièrement sur les 600’000’000 de dollars présenté par les autorités pour un possible retour à l’ordre constitutionelle en Guinée. A l’en croire, tout laisse à croire que les militaires de veulent pas quitter au pouvoir.
” La transition guinéenne et le CNRD seront bientôt à la croisée des chemins, c’est évident. On ne peut pas mentir à ceux qui viennent de loin. À chaque fois que la communauté internationale ou la CEDEAO s’exprime sur le respect de l’agenda des 24 mois, le gouvernement se mobilise rapidement pour donner l’illusion que le processus de retour à l’ordre constitutionnel progresse. Alors qu’il n’en est rien. Récemment, ce que nous avons entendu de la part du gouvernement, c’est qu’il attend que la CEDEAO mette la main à la poche. Les 600 millions de dollars demandés ne seront pas payés par la CEDEAO, car ce n’est pas à eux de financer nos élections. La CEDEAO n’est pas un bailleur de fonds ni un partenaire financier pour la Guinée. C’est une institution sous-régionale qui veille sur les États africains et ne finance pas un processus non inclusif. Ce qui est en train d’être fait relève des méthodes dilatoires visant à repousser le calendrier des 24 mois. Et il est hors de question que nous l’acceptons. Dans quelques semaines, le CNRD et son gouvernement n’auront plus rien à présenter au peuple de Guinée. Car, je peux vous assurer que rien n’est en train d’être fait. Si vous ne voulez pas vous éterniser au pouvoir, alors vous pouvez assainir le fichier électoral en moins de 2 mois.
Pour lui, les semaines et mois à venir, les Guinéens vivrons la crise la plus pire, chose qu’il ne souhaitepas.
“Je suis convaincu que dans les semaines et les mois à venir, la crise guinéenne atteindra un tel niveau que je crains le pire pour notre pays. Je ne le souhaite pas, mais nous ne pouvons pas continuer à vouloir voiler l’accord des 24 mois et préparer l’opinion à un éventuel glissement, tout en prenant en otage le pouvoir exécutif, législatif et même le judiciaire dans notre pays”.
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