” Si les putschistes restent, le Niger va s’effondrer. Je ne dis pas immédiatement, mais comme ses voisins, ce sera la propagation de la violence, l’exacerbation des conflits internes et une large victoire du djihadisme sur le terrain. Cela est un danger. Et si ce danger se réalise, il va de soi que c’est la stabilité du nord du Nigeria, au Togo, au Ghana, au Bénin, voire même en Côte d’Ivoire qui est compromise”.
Ces propos viennent de l’homme politique Guinéen, Bah Oury, président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG). Pour ce politicien Guinéen, il faudrait à tout, pour l’interêt du Niger et de son peuple, que les putschistes qui ont renversé le président Bazoum reviennent à la raison. Sans quoi, la situation finira par être très critique, car elle finira par s’élargir en zone de coflit et de destabilisation.
” Les officiers qui ont pris l’initiative de séquestrer le président Bazoum, d’empiéter sur le fonctionnement normal des institutions démocratiques, s’ils sont des patriotes et qu’ils mesurent les enjeux, doivent savoir qu’ils ont touché à quelque chose qui ruinera fatalement toute idée de stabilisation du Niger et au contraire, cela va élargir la zone de conflit et de la déstabilisation. S’ils sont des patriotes, il faut qu’ils regardent par eux-mêmes ce qui est bien pour le peuple nigérien, pour sa stabilité et sa sécurité et agir conséquemment. La moindre des choses, c’est décliner la conservation du pouvoir, de restaurer les institutions démocratiques et de libérer le président Bazoum“.
Pour Bah Oury, pour rassurer son patriotisme, la junte militaire au pouvoir, il faudrait qu’elle sache mettre l’interêt du Niger et de son peuple en avant en déclinant la conservation du pouvoir, de restaurer les institutions et de liberer le président Bazoum, comme déjà mentionné ci-dessus.
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