La France a choisi un nouvel ambassadeur à Ouagadougou, mais le Burkina aurait refusé d’approuver sa nomination, rapporte Le Monde. Une grogne anti-française agite le pays depuis plusieurs mois.
Mohamed Bouabdallah, censé devenir le nouvel ambassadeur français au Burkina, n’aurait pas reçu la bénédiction des autorités pour prendre ses fonctions, rapporte Le Monde.
Le diplomate français devait en fait remplacer Luc Hallade, pris en grippe par la population et certains officiels, dont le départ avait été demandé par les autorités de la transition Burkinabè. Mais les dirigeants burkinabés n’auraient pas donné le feu vert à cette nouvelle nomination, ce qui devrait forcer Paris à se creuser la tête pour proposer un autre candidat.
Pour couronner le tout, les effectifs de l’ambassade de France ont été réduits, Paris craignant pour la sécurité de ces agents, comme l’explique une source au quotidien français.
“Nous continuons d’adapter notre dispositif diplomatique à la situation sécuritaire qui se dégrade au Burkina Faso. Le nombre des agents déployés à l’ambassade a, de ce fait, été réduit”, rapporte-t-on ainsi à Paris.
Ainsi à 45 ans, Mohamed Bouabdallah est sous-directeur des affaires politiques au Quai d’Orsay, l’homme qui avait déjà été en poste en Egypte comme conseiller culturel et directeur de l’Institut français devra encore patienter pour se voir officiellement en terre de Fasso, à défaut pour Paris de nommer un autre ambassadeur. Et pourtant, il n’attendait que cette approbation de la part des dirigeants burkinabés pour s’installer à Ouagadougou, son premier poste en tant qu’ambassadeur.
A rappelé que Chaque pays est libre d’accréditer ou non les représentants étrangers proposés.
A suivre…
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