Burkina : un groupe jihadiste attaque une base militaire, et fait au moins 50 morts et 40 blessés

L’expansion du Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) au Mali, et dans certaines endroits du Burkina Faso, a été annoncé être liée à l’impact qu’a eu le retrait des forces françaises et internationales sur le territoire sahélien d’après nos confrères de agenzianova.

D’après nos confrères, il y’a eu au moins au moins 50  militaires et d’autres auxiliaires Burkinabè ont été tués, et 40 autres ont été blessés dans une attaque jihadiste menée contre leur détachement à Koumbri, une ville du nord située à la frontière avec le Mali.

Selon les premières reconstitutions, les jihadistes auraient attaqué peu avant 4 heures du matin une base où les Forces de défense burkinabé (l’armée régulière) et les volontaires qui ont rejoint leurs rangs travaillent ensemble pour contribuer à la lutte contre le terrorisme, s’engageant dans des combats qu’ils se prolongent jusqu’à neuf heures passées. Selon des sources sécuritaires citées par le journal “Observateur Paalga”, 17 corps des forces combattantes ont été identifiés et 35 sont en cours d’identification, mais trente éléments ont été blessés et de nombreux autres sont portés disparus, laissant présager un bilan plus lourd. La semaine dernière, l’armée burkinabé avait mené une intervention dans cette zone avec des forces mixtes, parvenant à reprendre une partie du territoire aux groupes armés et jihadistes.

L’expansion du Jnim au Mali, et dans une partie du Burkina Faso, est liée à l’impact que le retrait du Forces françaises et international suite aux coups d’État perpétrés dans de nombreux pays du groupe. En moins d’un an, l’État islamique (EI) a doublé le territoire qu’il contrôle au Mali, étendant son influence aux zones rurales de l’est de Ménaka et à une grande partie de la région d’Ansongo, selon un groupe d’experts des Nations Unies. région nord de Gao. Dans un rapport de 104 pages, les experts ont retracé les zones d’influence du groupe jihadiste et de ses affiliés, un an après que les forces françaises ont conclu le retrait de leurs troupes du pays sahélien, comme l’avait expressément demandé la junte militaire arrivée au pouvoir avec le double coup d’État de 2020 et 2021.