Invité chez nos confrères de la Tv5 monde dans le journal Afrique jeudi 28 septembre, le porte-parole du gouvernement Guinéen, même si les propos ne tiennent pas, en tout cas a minimisé les victimes tombées sous les coups de balles dans les manifestations.
Pour cet actuel miistre porte-parole du gouvernement, les cas de manifestations arrivent beaucoup dans d’autres pays et les enquêtes pour élucider les circonstances prennent souvent du temps.
« Des manifestations ont eu lieu, il y a eu des victimes. Cela arrive dans beaucoup de pays. L’état se doit d’ouvrir des enquêtes, pour retrouver les auteurs et les commanditaires et les traduire devant la justice. La justice n’a pas été rendue parce que, lorsque des victimes sont signalées et observées dans ces types de manifestations, la recherche est longue pour retrouver les auteurs. Au moment où nous sommes en train d’écrire notre propre Constitution, nous proposons que les gens fassent très attention et tiennent compte de notre contexte. Et puis nous interpelons la communauté internationale en disant que finalement quand on regarde les pays de l’Asie du Sud-est, des pays du Moyen-Orient qui ont connu pendant ces 40 années plus de prospérités, plus de croissance économique alors qu’ils bénéficient aussi de l’aide au développement qui n’est pas indexée sur les cycles électoraux, il est important que cette aide au développement qui arrive en Afrique soit déconnectée de ces principes ; qu’il faut laisser le temps aux africains d’absorber dans leur propre contexte, les instruments démocratiques pour pouvoir construire l’institution plus solide », a-t-il lancé.
Plus loin, Ousmane Gaoual qui répond aux forces vives, affirme qu’il n’ont pas de bonne supposition qui repose sur une base solide.
« C’est un soupçon que l’opposition essaye de nourrir depuis un certain temps, mais cela ne repose sur aucun objectif dans la mesure où le chronogramme sur lequel le président et le gouvernement se sont engagés, est encore en cours et surtout, le déroulé des étapes devant conduire à la fin de cette transition, font l’objet d’un comité de suivi. Autour de la table, il y a la communauté internationale, le G5, la CEDEAO tous observateurs constatent le respect du calendrier et des étapes », a dit Ousmane Gaoual Diallo.