Le procès relatif aux événements malheureux du 28 septembre 2009 démontre encore une fois que toute profession doit être exercée avec conscience. Cela n’est rien d’autre que ce qu’on appelle la conscience professionnelle.
Dans le journalisme, on sait que par exemple que le journaliste ne peut ou ne doit pas révéler sa source. En tout cas, il ne peut être contraint de révéler sa source. C’est cette assurance de ne voir son identité révélée qui donne le courage à l’informateur de s’exprimer. d’échanger avec un journaliste, de lui confier des informations. Il y va en effet de sa sécurité.
Cela dit, il faut veiller à ce que le journaliste ne publie des informations, en se cachant derrière des sources qui, en réalité, n’existent pas. Autrement dit, quand le journaliste diffuse des ” informations” qui ne sont que le fruit de son imagination en les attribuant à une source fictive, cela se pose un sérieux problème sur le plan de la déontologie de sa profession.
Dans certaines émissions de talk-show, on a entendu des chroniqueurs dire “selon ma ou mes source.s”, alors qu’au fond, ils n’avaient pas de sources. Dans tous les cas, ils savent qu’ils ne seront pas obligés de révéler leurs sources.
En clair, un journaliste doit éviter d’évoquer des sources qui, de toute évidence, n’existent pas. Les ragots ne sont pas des sources, en tout pas des sources fiables en soi.
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