<<Hier soir, je lui ai dit que je devais aller à Donka aujourd’hui pour le traitement de son petit frère. Le matin, à 6 heures 20, je l’ai réveillé et je lui ai donné 10 000 GNF pour acheter le petit déjeuner et pour qu’il reste avec ses jeunes frères dans la cour jusqu’à mon retour. C’est dans cette situation que je suis sortie pour aller à Donka. Quand j’ai reçu les résultats des examens, mon téléphone a sonné, c’était l’un de ses amis. Ce dernier m’a dit qu’ils avaient tiré sur Mohamed. Je lui ai demandé où il (le défunt) était allé. Il m’a répondu qu’il était parti acheter à manger et c’est là-bas qu’il a reçu une balle. Ils m’ont demandé de les attendre à Donka, mais avant leur arrivée, il était déjà mort. Il devait passer le brevet cette année, il avait 17 ans. Je demande à la justice de jouer son rôle, mais je ne pardonne pas son bourreau et je ne pardonnerai pas.>> A-t-elle expliqué
<< La nouvelle est arrivée subitement à travers ses collègues. À 11 heures, on nous a informés que l’enfant avait reçu une balle au niveau de son cou. C’est ainsi que ses collègues l’ont transporté dans une clinique à proximité. C’est là que j’ai trouvé le petit couvert de sang. Le médecin, Monsieur Diallo, a alors dit qu’il ne pouvait pas gérer le cas. J’ai dit qu’on allait l’évacuer à Donka. Des voisins nous ont prêté un véhicule, c’est ainsi que nous avons pris la route de Donka. Une fois arrivés à Donka, les médecins nous ont dit que c’était un corps que nous avions déposé. Ils ont pris les renseignements du défunt et nous ont directement demandé d’envoyer le corps à la morgue de l’hôpital.
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