<< la juridiction de jugement a changé de composition, les débats doivent reprendre. Comment les débats peuvent reprendre s’il n’y a pas de débat contradictoire, si la personne poursuivie est malade à l’extérieur pour des soins. Pourquoi se précipiter à tout prix pour tenir un procès à son insu, si ce n’est que pour favoriser l’injustice et l’arbitraire ? Nous avons adressé de nombreux courriers à toutes les autorités judiciaires de ce pays en charge de ce procès pour que le dossier soit renvoyé, pour qu’il soit présent. En tout cas, si l’on veut rendre une bonne décision, qui repose sur les règles de droit, pour des considérations objectives, pas subjectives, si l’on ne veut pas condamner un innocent, si l’on ne veut pas rendre une parodie de justice, il ne sert à rien de se précipiter. Une justice précipitée est une mauvaise justice, pour que ce dossier soit renvoyé jusqu’à ce que mon client soit prêt et qu’il revienne.>>
Dans une bataille judiciaire tout le monde doit se tenir prêt pour défendre son camp, l’affaire Oyé Guilavogui qui se trouve d’ailleurs en traitement à Tunis et après la sortie ratée d’un de ses avocats par rapport à sa visite auprès de l’ancien président de la république Alpha Condé en Turquie.
Me bea a apporter des précisions, il estime que vouloir se précipiter c’est de favoriser l’injustice et l’arbitraire puisque la composition de la juridiction du jugement a changé de composition il demande à ce que le dossier soit renvoyé jusqu’à ce que son client se rétabli et qu’il revienne devant la cour.
A-t-il conclu
Morlaye Damba pour o
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