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La responsabilité et la redevabilité du journaliste par Ousmane N’Diaye rédacteur en chef de la TV5

Au cours d’un atelier d’échange organisé à N’zérékoré par le centre international de la formation en journalisme ICFJ ce début de la semaine, les échanges entre facilitateur et participants ont porté sur les défis de la presse guinéenne, la sécurité numérique et la redevabilité et responsabilité du journaliste pour la première journée. 
Ousmane N’Diaye facilitateur et rédacteur en chef de la TV5 estime que la presse est la première victime de l’instabilité politique

<<Dans un contexte de crise,de transition un pays comme la Guinée qu’elle doit à la fois responsabilité du journaliste par rapport au code éthique et déontologie, par rapport aux institutions politiques et aux publics ensuite la question de la redevabilité par rapport à la société, et à certains de normes professionnelles. 

Dans nos pays tout est à faire, pour la presse guinéenne il ya de vrais défis, et cette formation va aider à les relevés, c’est-à-dire avoir les deux jambes de la profession, avoir une convention collective des journalistes pour défendre les matériels des journalistes parceque  la précarité est un gros problème de la presse en Guinée, notamment en Afrique. 
La deuxième chose, qui paraît importante c’est la défense des intérêts moraux de la profession, et pour cela il serait important que toute les rédactions doivent ce doter d’une charte éditoriale que la charte des devoirs et droits du journaliste soit à peu près adopté par toutes les rédactions de façon claire, dans un second temps équivoque et unanime sans qu’on puisse le contester, ensuite la profession en Guinée à l’image du Sénégal où d’autres pays aient sa propre instance de régulation qui est un tribunal de pairs que les journalistes s’auto régule eux-mêmes pour éviter les cas qu’on voit souvent dans nos pays,c’est-à-dire l’institution où l’organe de régulation oblige les journalistes à couper,  à sanctionner où qu’on évite la judiciarition des conflits donc des peines de prison ferme pour les journalistes. 
Quant un pays tombe en crise, qui est des moments de transition la presse est la première victime de l’instabilité et la presse guinéenne me semble t-il est la première victime de l’instabilité politique, parceque une presse est le baromètre et le thermomètre d’une démocratie, quelques soit les divergences les exigences ce moment difficile peut être l’opportunité pour la presse guinéenne de s’organiser d’exiger un certain nombre de choses, les régimes de transition en Afrique ont tout à gagner à avoir une presse libre et forte, la presse à un rôle très important dans les régimes de transition c’est d’abord un rôle de monitoring de ce qui se fait dans la transition.
Quand on porte atteinte à la liberté d’un journaliste guinéen,on porte atteinte à la liberté de tout les journalistes, un principe de solidarité doit primé sur tout le reste, tout les clivages, toutes les contradictions il doit dans ce contexte de crise, dans ce contexte fragile primé le principe de solidarité quelques soit ce qu’on reproche aux journalistes quelques soit les faits quelques soit les contextes et la situation. >> A-t-il conclu
Morlaye Damba

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