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Simon Pierre Camara hier à la barre : Je ne reconnais pas les faits qui m’ont été reprochés

Morlaye Damba

Le procès de l’activiste Simon Pierre Camara s’est ouvert ce mardi 6 août 2024 au tribunal de première instance de Dixinn. Au cours de l’audience, le juge audiencier a cité les faits pour lesquels il avait été arrêté et conduit à la gendarmerie judiciaire, dans la foulée l’activiste dit ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés qui a prévalu à son arrestation, a constaté un journaliste du site oceanguinee.com lors de l’audience. 
Simon Pierre activiste

<< Je ne reconnais pas les faits qui m’ont été reprochés. Donc, le samedi 27 juillet 2024, aux environs de 8 heures, j’ai reçu un appel d’un monsieur à qui je donne des cours de révision avec ses enfants. Quand j’ai fini de me voir avec ce monsieur, directement la gendarmerie est venue m’arrêter. À la gendarmerie, ils m’ont envoyé à Cosa et après, ils m’ont envoyé à la gendarmerie judiciaire. Ils m’ont demandé ce que je faisais. Je leur ai dit que j’ai une ONG qui défend la culture, la paix et l’union. Notre ONG n’a pas de siège, nous échangions sur les plateformes. Au cours d’une réunion tenue à Sonfoniaque que j’ai organisée, j’ai demandé aux gens d’aller suivre le procès du 28 septembre 2009. Dans cette réunion, nous avons aussi parlé de la mobilisation des fonds pour notre ONG pour son bon fonctionnement. Nous avons 5 plateformes, chaque plateforme a mille membres. Pour l’ONG, Bienvenue et moi sommes les administrateurs de ces plateformes. Mais dans ces plateformes, nous avions constaté qu’il y avait un dérapage.>>

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