L’avarice en islam (Recherche)
L'avare est celui qui refuse de donner là où il convient de le faire soit parce que la loi l'impose , soit parce que les bons usages l'exigent, d'où l'impossibilité de la quantifier
L’homme est de par sa nature doté d’aptitudes particulières qu’il éprouve le besoin de faire fructifier avec l’aide et la collaboration des autres. La solidarité est un agent très efficient dans le progrès et le succès de l’individu et de la société.
Il est possible de généraliser le bien-être matériel, et d’assurer à tous, calme et sérénité si le sentiment de la nécessaire solidarité prévaut dans les rapports mutuels.
Par la solidarité, la vie s’adoucit, les actions se fructifient, et tous les rouages de la société se mettent en branle vers le progrès
L’homme a été créé pour mener une vie sociale, il cherche à associer ses semblables à la solution de ses problèmes.
La religion et l’avarice
L’Islam accorde suffisamment d’attention aux problèmes de la société, et a recommandé la bonté afin de consolider les bases de l’affection et de la clémence entre les riches et les pauvres; de même, il a fait abhorrer aux Croyants l’avarice.
L’Islam a aussi confirmé et ancré le principe de l’amitié et de l’entente dans la société musulmane par la mise en oeuvre d’une éducation favorisant l’épanouissement des sentiments humains entre les Croyants.
Il ne permet pas qu’un musulman aisé et opulent vive dans l’indifférence à l’égard des pauvres, et voue un amour exclusif à l’accumulation de l’argent, car l’avarice et la parcimonie pourraient le conduire à violer les droits des musulmans démunis sur les riches.
Le Coran explicite cette réalité dans ce verset:
« Que ceux qui sont avares de ce que Dieu leur donne de par Sa grâce ne comptent point que ce soit bon pour eux: au contraire c’est mauvais pour eux: bientôt au Jour de la Résurrection, on leur attachera en guise de collier ce dont ils sont avares. A Dieu l’héritage des Cieux et de la terre. Et Dieu est bien informé de ce que vous faites.»
Les musulmans doivent se soumettre aux principes de l’amitié, du réconfort et de l’entente, et faire reposer leur vie sur les bases de l’entraide et de la solidarité.
Leurs cœur seront aussi toujours animés de bons sentiments. Comme l’abjection et l’avarice constituent des freins à l’épanouissement de ces derniers, l’Islam les combat avec véhémence.
L’avarice anéantit les bons sentiments.
Il est des sentiments subtils qui émanent du fond de l’homme, et dont les fruits sont inestimables, et qui suscitent en lui le désir de servir son prochain et de le secourir.
Ces sentiments dont la meilleure illustration nous est fournis par l’aide providentielle accordée à un pauvre en détresse, sont le privilège sublime de l’homme.
Ce sont eux qui lui font verser des larmes de commisération au spectacle de dénuement et d’indigence de ses prochains et le rendent apte au sacrifice et au renoncement pour réduire les douleurs de ses semblables sans être payé en retour.
Le sacrifice est la voie de ceux qui ont appréhendé la beauté de la vérité, et qui croient de toute leur âme au Dieu Unique.
Ceux qui renoncent à eux-mêmes pour faire triompher la justice, l’amour et la concorde dans le monde entier.
Les sentiments et non la raison élèvent l’homme à l’apothéose de sa perfection.
L’âme s’exalte par le désir et la souffrance, plus que par le raisonnement. Elle s’élève même au-dessus de l’intelligence, la devance, pour révéler sa vrai essence qu’est l’amour.
Par Morlaye Damba
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