Syrie: pour Ahmad al-Chareh, la tenue d’élections pourrait prendre jusqu’à quatre ans
Par rfi.fr-oceanguinee.com
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée Al-Arabiya, le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh a affirmé que la tenue de nouvelles élections prendrait plus de quatre ans. Il a notamment appelé à une levée des sanctions internationales à l’encontre de la Syrie et a évoqué une dissolution prochaine de HTS, sans préciser de date.
La révision de la Constitution, garantissant la liberté d’expression et de manifestation, les droits des femmes et des minorités, ainsi que l’organisation de futures élections, ont occupé une place importante dans les assurances données par le nouveau chef de la Syrie, Ahmad al-Chareh (auparavant connu sous le nom de Abou Mohammed al-Joulani, chef du groupe islamiste HTS) au peuple syrien lors de cette intervention médiatique sur Al-Arabiya, diffusée dans la soirée de dimanche 29 décembre, rapporte notre envoyé spécial à Damas, Mohamed Errami.
« Le processus électoral pourrait prendre quatre ans », a affirmé Ahmad al-Chareh dont le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à la tête d’une coalition, a pris Damas le 8 décembre à l’issue d’une offensive éclair. Il a ajouté qu’il serait nécessaire de « réécrire la Constitution », une tâche qui pourrait prendre « deux ou trois ans », dans cet entretien avec la chaîne saoudienne.
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Depuis leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités tentent de rassurer la communauté internationale, dont une grande partie avait mis au ban Bachar el-Assad au début de la guerre dans le pays, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie.
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