USA : Donald Trump fait encore parlé de lui à travers une décsion jugée très discriminatoire (décret)
De nouveau le présient américain a ce vendredi 7 février 2025 fait parlé de lui à travers une décision jugée discriminatoire qu’il a eu à prendre. Une décision dans laquelle il demande responsables gouvernementaux de donner la priorité à la réinstallation des Sud-Africains blancs par le biais du programme américain pour les réfugiés, qu’il reconnaît avoir suspendu dès sa prise de fonction à la présidence américaine.
Par la même décision, il ordonne aussi de mettre fin à toute aide américaine à l’Afrique du Sud.
Ci-dessous, le décret :
” En vertu des pouvoirs qui me sont conférés en tant que Président par la Constitution et les lois des États-Unis d’Amérique, il est par la présente ordonné ce qui suit :
Section 1. Objectif. Dans un mépris choquant des droits de ses citoyens, la République d’Afrique du Sud (Afrique du Sud) a récemment promulgué la loi d’expropriation 13 de 2024 (loi), pour permettre au gouvernement sud-africain de saisir les propriétés agricoles des minorités ethniques afrikaners sans compensation. Cette loi fait suite à d’innombrables politiques gouvernementales conçues pour démanteler l’égalité des chances en matière d’emploi, d’éducation et d’affaires, ainsi qu’à une rhétorique haineuse et à des actions gouvernementales alimentant une violence disproportionnée contre les propriétaires fonciers défavorisés sur le plan racial.
En outre, l’Afrique du Sud a adopté des positions agressives à l’égard des États-Unis et de ses alliés, notamment en accusant Israël, et non le Hamas, de génocide devant la Cour internationale de justice, et en revigorant ses relations avec l’Iran pour développer des accords commerciaux, militaires et nucléaires.
Les États-Unis ne peuvent pas soutenir les violations des droits de l’homme commises par le gouvernement sud-africain dans son pays ou sa politique étrangère « sapant les États-Unis, qui constitue une menace pour la sécurité nationale de notre nation, de nos alliés, de nos partenaires africains et de nos intérêts ».
Article 2. Politique. La politique des États-Unis est que, tant que l’Afrique du Sud continue ces pratiques injustes et immorales qui nuisent à notre nation :
(a) les États-Unis ne fourniront pas d’aide ou d’assistance à l’Afrique du Sud ; et
(b) les États-Unis favoriseront la réinstallation des réfugiés afrikaners fuyant la discrimination raciale parrainée par le gouvernement, y compris la confiscation de biens discriminatoire sur le plan racial.
Article 3. Assistance. (a) Tous les départements et agences exécutifs (agences), y compris l’Agence des États-Unis pour le développement international, doivent, dans la mesure maximale autorisée par la loi, cesser l’aide ou l’assistance étrangère délivrée ou fournie à l’Afrique du Sud, et doivent exercer rapidement toutes les autorités et pouvoirs discrétionnaires disponibles pour arrêter cette aide ou assistance.
(b) Le chef de chaque agence peut autoriser la fourniture de toute aide ou assistance étrangère qui, à la discrétion du chef de l’agence concernée, est nécessaire ou appropriée.
Article 4. Réinstallation des réfugiés et autres considérations humanitaires. Le secrétaire d’État et le secrétaire à la Sécurité intérieure prendront les mesures appropriées, conformément à la loi, pour donner la priorité à l’aide humanitaire, y compris l’admission et la réinstallation par le biais du programme d’admission des réfugiés des États-Unis, pour les Afrikaners en Afrique du Sud qui sont victimes d’une discrimination raciale injuste. Ce plan sera soumis au président par l’intermédiaire de l’assistant du président et du conseiller à la sécurité intérieure.
Art. 5. Dispositions générales. (a) Rien dans le présent décret ne doit être interprété comme portant atteinte ou affectant de quelque autre manière :
(i) l’autorité accordée par la loi à un département ou à une agence exécutive, ou à son chef ; ou
(ii) les fonctions du directeur du Bureau de la gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) Le présent décret doit être mis en œuvre conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) Le présent décret n’a pas pour but de créer, et ne crée, aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, opposable en droit ou en équité par une partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés ou agents, ou toute autre personne.
LA MAISON BLANCHE,
le 7 février 2025.
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