Bonjour à tous
Monsieur le Président de la Cour suprême
Madame la Vice-Présidente du Conseil National de la Transition
Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,
Chers membres de la famille judiciaire, tribunaux et cours confondus
J’aurais pu ne pas prendre la parole compte tenu du statut de notre institution. Je la prends quand même, parce que j’ai connu Fodé Kanté, que je me permets de tutoyer, parce que c’était son souhait.
Je l’ai connu quand il était magistrat et moi, journaliste d’investigation. Je le dis sous le contrôle de Me Sampil, Agent Judiciaire de l’Etat. A l’époque, je recherchais ceux qui détournaient et je le mettais à la place publique. Et parfois, Me Sampil a été mon avocat et Monsieur Kanté une source d’informations fiable et cachée.
Lorsqu’il a été nommé Président de la Cour des Comptes, modeste qu’il est, il a ignoré son protocole pour me rechercher et lui indiquer la place qu’il devait occuper dans le protocole d’Etat lors des cérémonies officielles.
Il est évident qu’après le Président de la Cour Suprême, c’est le Président de la Cour des Comptes puis c’est moi. Donc il s’arrêtait à ma droite et il me rappelait quelques souvenirs de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Je ne savais même pas qu’on s’était retrouvé à la même époque à Gamal.
Donc à l’aéroport, en compagnie du Président Bangoura- de la Cour suprême, ndlr-, nous parlions de tout et de rien.
Voilà l’homme modeste que j’ai connu ! Il s’en va dans son calme, dans sa sérénité. Il croit peut-être, être dans la solitude, je lui dis non. Il trouvera, et dans le paradis, des magistrats émérites dont Kelefa Sall et tous les autres. Paix à son âme. »
Le Service Communication de la HAC