Fodé Oussou rappelle Ousmane Gaoual Diallo qu’un parti politique est une association. ‘’On se met d’accord que nous sommes dans le même parti..”
C’était hier lors de l’Assemblée Générale hebdomadaire de son parti que Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG est encore revenu sur la question des exclusions des cadres du parti. Comme il l’a lui-même dit, il ne voulait pas faire cas de ce sujet, ecore rentrer dans les détail, mais sans nommé la personne, il affirme qu’un ministre devrait se limiter aux préoccupations liées à la Gestion d’un ministère, car un poursuit-il, un ministre a un travail très difficile à gerer.
” Moi, je ne voudrais vraiment pas rentrer dans beaucoup de détails. Quand quelqu’un a le courage de nous envoyer un huissier pour nous dire de faire le compte rendu du parti, de la gestion du parti, de 2010 à maintenant, et tu n’es pas du parti, on t’a exclu, on ne relève pas de toi, comme tu t’ennuies, chaque fois que tu t’ennuies…”
Poursuivant son intervention devant les nombreux militants de son parti à l’occaasion de cette assemblée hebdomadaire, Fodé Oussou Fofana, persiste sur l’élan de son isocurs qui indexe, Ousmane Gaoual, ministre et porte parole du gouvernement.
” Je peux vous dire, je n’ai jamais été ministre. Mais ceux qui ont été ministres m’ont dit que quand tu es ministre, tu as du travail. C’est tellement difficile de gérer un ministère que si tu abandonnes le ministère là où tu as été désigné, tu abandonnes ça, tu ne t’occupes pas de ton cabinet, tu ne fais pas un compte rendu. On te fait confiance, on te nomme ministre, tu abandonnes, toi, tu veux être politicien, tu veux être opposant, tu veux t’occuper de l’UFDG matin, midi et soir, c’est l’UFDG. Quand tu nous attaques, après tu envoies des gens derrière : Je veux la réconciliation. Ne vous occupez pas de ça. Un parti politique est une association. On se met d’accord, que nous sommes dans le même parti. On se sépare, on s’est séparés. Tu as le droit, comme l’a dit Aboulaye Bah, de porter plainte. Ce que la justice peut dire, c’est de dire : « Ah ! L’UFDG, voilà, vous avez mal fait, vous n’avez pas respecté ça, vous n’avez pas reçu le conseil politique, vous ne l’avez pas averti. » C’est ce qu’on peut nous dire. Quand on dit ça, nous allons encore nous retrouver le même jour, nous allons encore t’exclure. Après, on va encore dire : « Vous avez mal fait », on va encore se retrouver, on va t’exclure. Il va encore dire, on va t’exclure, comme lui-même a dit par le passé qu’« il n’y a pas de mariage forcé ». »
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