La situation des médias, des journalistes et des défenseurs de la liberté d’expression révèle la nature répressive du régime actuel. Force est de constater une régression alarmante en matière de protection des médias et des professionnels de la presse.
Le CNRD semble ignorer qu’en fermant les médias, il ne fait que renforcer leur message. Le silence imposé est plus évocateur et pesant que lorsque la liberté de la presse était effective. Ce silence symbolise des bouches scellées, des micros confisqués, des journalistes kidnappés.
Nos pensées à Habib Marouane Camara, journaliste enlevé le 3 décembre 2024 en haute banlieue de Conakry, et aux défenseurs de la liberté d’expression arbitrairement kidnappés (Foniké Menguè, Billo Bah et Cie)… force à ceux qui, malgré les risques, continuent de se battre pour la liberté d’expression.
Le CNRD a plongé les médias guinéens dans un coma profond, mettant en péril le droit fondamental à l’information.
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