Kankan: l’ouverture de la 85e édition de la Grande Mamaya sous le thème “Femme, vecteur du développement“organisée par la génération du Chef de l’État, Sèdè DanDiya N°4, dont la Basse-Guinee est la région d’honneur pour faire un éclat particulier de brassage culturel immatériel dans le nabaya, un évènement ancestral, traditionnel que le son de cette danse raisonne dans l’âme des kankanais tout comme des participants, une réjouissance folklorique imperturbable à pas de cadence mystérieux et mythique.
Mamadou Diana Kaba, président du Sèdè DanDiya n° 4 se réjouit de la réussite de cette première journée, et invite chacun au respect des règles et principes de la mamaya
C’est une première journée sans faute et un sentiment de satisfaction. Depuis que nous avons commencé à organiser la MAMAYA Kankan, cette 85e édition a connu le plus grand nombre de participants. J’étais même submergé depuis 12 heures ; les gens avaient commencé à venir s’installer. Ce qui a fait qu’aujourd’hui, le protocole observé n’a pas du tout été respecté. Les gens qui devaient s’asseoir sous les tentes n’ont finalement pas eu de place. À partir de 14h15, il n’y avait plus de place. Aujourd’hui, je suis très fier du Sèdè DanDiya n° 4 et fier de M. le Président de la République, le général Mamadi Doumbouya, grâce à qui cet engouement est là.
Le nombre de participants aujourd’hui a doublé grâce à l’appui et à la détermination de M. le Président de la République. Alors, si vous me posez la question, je dirais que c’est un sentiment de fierté, de satisfaction et de prudence. Au départ, nous avons voulu maintenir le premier dispositif. Après, l’ordre est venu de laisser tout le monde entrer, et tout le problème, c’est la sécurité des lieux. Mais ceux qui sécurisent les lieux, s’ils me disent de laisser les gens rentrer, je ne peux que faire cela. Si vous voyez le départ, les gens n’ont pas pu danser comme il faut, parce que sur la pelouse, il y avait plus de 5000 personnes.
On ne peut pas danser comme il faut. Mais si Dieu le veut, demain nous ferons encore mieux pour que la deuxième journée de cette 85e édition soit meilleure que la première journée. La région invitée et d’autres venus d’autres pays sont déjà arrivés.
Je remercie le comité de la Basse-Côte et la population qui s’est mobilisée massivement pour répondre à l’appel de Kankan. Ce geste nous va droit au cœur et cela veut dire que nous sommes unis et indivisibles. Nous sommes une famille.
L’année dernière, c’était le Fouta qui était là, et la forêt était là. Cette fois-ci, c’est la Basse-Guinée.