Aujourd’hui, mon petit garçon souffle ses trois bougies.
Trois années de vie, trois années de rires, de chutes, de premiers mots… mais aussi trois années où il a vécu la plupart de ses journées sans son papa.
Depuis sa naissance, il n’a vu son père que sept mois, au total. La première fois qu’ils se sont rencontrés, il avait déjà neuf mois.
Neuf mois, c’est long dans la vie d’un bébé. C’est presque une éternité quand on attend un visage, une voix, des bras.
Mon fils ne connaît pas la main de son père pour le guider au parc, le câlin du soir avant de dormir, la fierté dans les yeux quand il réussit quelque chose.
Il apprend à grandir avec un morceau de lui manquant.
Et moi, je le regarde se construire avec cette absence qui n’aurait pas dû être là.
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Aujourd’hui, en ce jour si symbolique, je veux dire haut et fort : un enfant a besoin de ses deux parents. Pas en photos, pas dans des souvenirs volés, mais dans la vraie vie.
Je demande la liberté pour son père.
Pour que mon fils puisse enfin connaître la présence quotidienne de celui qui lui a donné la vie.
Longue vie mon grand garçon le meilleur arrive nul ne peut empêcher une étoile de briller…
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