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RDC : plus de 300 civils tués au Nord-Kivu, Kinshasa alerte le Conseil de sécurité

Sur instruction de son gouvernement, la République démocratique du Congo (RDC) a adressé une communication officielle aux instances internationales pour dénoncer une série de massacres perpétrés par le M23 au cours du mois de juillet 2025, dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu.

Selon les autorités congolaises, plus de 300 civils ont été tués, en violation flagrante du cessez-le-feu réaffirmé dans la Déclaration de Doha du 19 juillet 2025 et dans l’accord de paix de Washington signé le 27 juin 2025.

Les informations recueillies par les services compétents, corroborées par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, indiquent que la majorité des victimes étaient des civils désarmés, notamment des femmes et des enfants, exécutés de manière extrajudiciaire. Entre le 2 juillet et le 2 août 2025, ces attaques ont été accompagnées de violations graves des droits humains : plus de 125 cas de violences sexuelles, des centaines de recrutements forcés, y compris d’enfants, plus de 300 actes de torture, ainsi que des pillages, incendies de biens et déplacements forcés de populations.

Les autorités congolaises dénoncent également une dimension ethnique évidente dans ces violences, ciblant principalement des civils de la communauté hutu, ce qui s’apparente à une tentative de nettoyage ethnique.

Par ailleurs, le dernier rapport du Groupe d’experts des Nations unies sur la RDC met en lumière le soutien structurel du Rwanda au M23, incluant un appui militaire, logistique et opérationnel. Ce soutien, selon Kinshasa, alimente les violences, provoque des déplacements massifs et aggrave l’instabilité persistante dans l’est du pays.

En réponse à ces violations, le gouvernement congolais exhorte le Conseil de sécurité de l’ONU à renforcer le régime de sanctions, en inscrivant les commandants du M23 et les responsables rwandais impliqués sur la liste des sanctions. Kinshasa insiste sur l’urgence d’une pression internationale ciblée, seule capable de garantir l’application de la résolution 2773 (2025) et de créer les conditions nécessaires à la paix durable, à la sécurité régionale et à une véritable reddition de comptes.

En réponse à ces violations, le gouvernement congolais exhorte le Conseil de sécurité de l’ONU à renforcer le régime de sanctions, en inscrivant les commandants du M23 et les responsables rwandais impliqués sur la liste des sanctions. Kinshasa insiste sur l’urgence d’une pression internationale ciblée, seule capable de garantir l’application de la résolution 2773 (2025) et de créer les conditions nécessaires à la paix durable, à la sécurité régionale et à une véritable reddition de comptes.

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