Reconnaissance de l’État palestinien : un geste symbolique qui ne freine ni les bombes ni l’expropriation
Nations Unies –Alors que le conflit israélo-palestinien continue de faire rage, avec des pertes humaines et matérielles toujours plus lourdes à Gaza et en Cisjordanie, plusieurs pays occidentaux, dont l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni, ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Un geste diplomatique fort, salué par une partie de la communauté internationale.
Si ces reconnaissances sont perçues comme un soutien politique à la cause palestinienne, leur portée réelle sur le terrain est vivement remise en question. “À quoi servent ces reconnaissances si elles n’empêchent ni les bombardements, ni l’annexion de nos terres, ni le génocide en cours à Gaza ?”, s’interroge un réfugié palestinien, contraint à la fuite avec sa famille.
En effet, pendant que les déclarations diplomatiques s’accumulent, la situation humanitaire à Gaza s’aggrave. Les images de destruction, les enfants blessés, les hôpitaux débordés et les familles déplacées continuent de faire la une, sans que l’élan de reconnaissance internationale ne parvienne à freiner l’engrenage de violence.
De plus, en Cisjordanie, l’extension des colonies israéliennes et l’expropriation systématique des terres palestiniennes se poursuivent dans une quasi-impunité. La reconnaissance symbolique ne suffit plus pour beaucoup de Palestiniens, qui attendent des actions concrètes : sanctions, pressions diplomatiques, protection des civils et justice internationale.
Alors que l’ONU multiplie les appels au cessez-le-feu, la communauté internationale est face à un dilemme : rester spectatrice d’un drame humanitaire ou enfin agir pour que les droits reconnus de la Palestine soient respectés sur le terrain, et non seulement sur le papier.
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