À l’ONU, le président colombien Gustavo Petro dénonce le génocide à Gaza et appelle à une réforme urgente de l’organisation
New York, ONU — Lors de son intervention à la tribune des Nations unies, le président colombien Gustavo Petro a livré un discours percutant, mêlant dénonciation des injustices mondiales et appel à une refonte profonde du système onusien. S’exprimant avec force, le dirigeant sud-américain a rejeté toute notion de suprématie raciale ou religieuse, dans un contexte marqué par les violences persistantes à Gaza.
« Il n’y a pas de race supérieure. Il n’y a pas de peuple élu de Dieu. Ni les États-Unis, ni Israël ne le sont. Le peuple élu de Dieu, c’est toute l’humanité », a-t-il martelé, dans une déclaration qui a suscité des réactions contrastées dans l’assemblée.
Gustavo Petro a ensuite pointé du doigt l’inaction de l’Organisation des Nations Unies face aux drames humanitaires, en particulier la situation dramatique dans la bande de Gaza, qu’il n’a pas hésité à qualifier de « génocide ». Il a exhorté l’institution à assumer enfin ses responsabilités : « L’ONU doit changer maintenant et doit, avant tout, arrêter le génocide de Gaza. »
Ce discours, à la fois critique et humaniste, s’inscrit dans une ligne diplomatique que Petro défend depuis le début de son mandat : celle d’une solidarité internationale basée sur l’équité, la justice et le respect des droits humains, loin des rapports de domination traditionnels. En appelant à un changement structurel de l’ONU, il relance un débat de plus en plus présent sur la légitimité et l’efficacité de l’institution face aux crises internationales.
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