Le Cameroun s’apprête à vivre une nouvelle page de son histoire politique. Ce jeudi 06 novembre 2025, le président Paul Biya prêtera serment pour un huitième mandat, un événement hautement symbolique qui intervient dans un climat politique chargé, marqué par des contestations persistantes de l’opposition.
La capitale camerounaise, Yaoundé, sera ce jeudi le théâtre d’une cérémonie d’investiture placée sous très haute surveillance. Le Parlement, réuni en Congrès, accueillera la prestation de serment du président Paul Biya, réélu à l’issue du scrutin dont les résultats continuent de susciter des contestations.
Plusieurs représentants de la communauté internationale, notamment les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada, sont attendus à cette cérémonie officielle. Leur présence traduit l’attention particulière que la scène internationale porte au contexte politique camerounais.
Au cours de cette séance solennelle, Paul Biya devrait prononcer un discours très attendu, son premier depuis la clôture du processus électoral. Ce message est perçu comme une occasion stratégique pour le chef de l’État de fixer les orientations de son nouveau mandat, mais aussi de répondre aux tensions post-électorales.
En parallèle, certains candidats de l’opposition, à l’image d’Issa Tchiroma Bakary, continuent de rejeter les résultats proclamés, dénonçant des irrégularités et demandant davantage de transparence. Une contestation qui, bien qu’encadrée par les institutions, maintient une part d’incertitude dans l’opinion publique.
Malgré ces tensions, les autorités assurent que toutes les dispositions ont été prises pour garantir le déroulement serein de la cérémonie, qui marquera officiellement le début d’un nouveau mandat pour l’un des dirigeants les plus anciens du continent africain.
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