Le propos du Grand Imam de Conakry lors de l’inauguration de l’échangeur de Bambéto met en lumière une prise de position marquée, exprimée publiquement à l’égard du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
À travers ses mots, Elhadj Mamadou Saliou Camara souligne sa satisfaction quant aux réalisations observées à Bambéto, qu’il présente comme des avancées tangibles justifiant, selon lui, des prières et des bénédictions en faveur du président.
Le discours insiste sur deux aspects majeurs :
1. Le soulagement moral et social : Le Grand Imam évoque un apaisement des cœurs, laissant entendre que certaines préoccupations locales ou nationales semblent avoir trouvé réponse grâce aux actions engagées.
2. La trajectoire du pays sous la transition : Il affirme que la Guinée serait engagée sur une voie de développement, élément qu’il attribue directement au leadership actuel.
En exprimant sa reconnaissance et en formulant des invocations favorables pour le chef de l’État, l’Imam adopte un ton résolument positif, voire laudateur. Ce positionnement peut être interprété comme un soutien moral venant d’une figure religieuse influente, ce qui peut avoir des implications sociales et politiques importantes, notamment dans un contexte où la légitimité et l’adhésion populaire jouent un rôle central.
L’intervention traduit également un message plus large : celui d’une volonté de stabilisation, de reconnaissance des efforts réalisés et d’encouragement à poursuivre sur cette dynamique. Toutefois, cette posture peut susciter différentes lectures selon les sensibilités : certains y verront un signe d’unité et de satisfaction, d’autres une prise de position qui pourrait être perçue comme trop favorable à l’exécutif.
En somme, le discours du Grand Imam apparaît comme une contribution au débat public, en saluant les progrès constatés et en appelant à la continuité, tout en reflétant l’importance des acteurs religieux dans l’espace sociopolitique guinéen.
