Présidentielle 2025 : Mamadi Doumbouya réaffirme son ambition de “poursuivre la transformation de la Guinée”
À moins d’un mois du scrutin présidentiel du 28 décembre, le candidat du mouvement Génération pour la modernité et le développement (GMD), Mamadi Doumbouya, s’est adressé mardi aux Guinéens. Dans un discours aux accents programmatiques, il a réitéré son engagement à poursuivre, s’il est élu, les chantiers entamés depuis son arrivée au pouvoir.
Le candidat du GMD a appelé ses compatriotes à s’unir autour d’un projet qu’il présente comme tourné vers la modernisation et le développement du pays. « Nous avons besoin de vous pour continuer à bâtir ensemble une Guinée prospère, résolument engagée dans un développement harmonieux et le bien-être de ses populations », a-t-il déclaré.
Mamadi Doumbouya affirme fonder son projet de société sur « une conviction forte : l’amour de la patrie » et promet de faire du vivre-ensemble, de la paix et de la stabilité « une priorité » de sa gouvernance.
Parmi les priorités qu’il entend défendre, le candidat cite notamment « la lutte farouche contre la pauvreté et la corruption ». Selon lui, l’objectif est de permettre à chaque citoyen « de manger à sa faim, de scolariser ses enfants dans de bonnes conditions, de se loger dignement et de se déplacer librement et en sécurité ».
Il assure vouloir gouverner avec « détermination, rigueur et discipline » afin de consolider des institutions fortes dans un État de droit moderne.
Quatre ans après son arrivée au pouvoir, Mamadi Doumbouya affirme que les « résultats sont tangibles et visibles ». Il revendique notamment des avancées dans le domaine des infrastructures : « Plus de 1 000 km de routes bitumées, des ponts comme celui de Tanènè, celui sur la Soumba, le pont de Kassonya, ainsi que les échangeurs de Bambeto, Kagbelen et KM 36 », a-t-il énuméré.
Le candidat met également en avant des réalisations dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Il cite la construction en cours d’hôpitaux régionaux, la mise en place d’écoles modernes – dont le complexe Barry Diawadou de Dixinn – ainsi que la prise en charge médicale à 80 % des fonctionnaires et retraités. Il évoque aussi la « gratuité progressive » des soins pour les acteurs du secteur culturel.