Le chronogramme de la CENI sur l’organisation des élections législatives ne fait pas d’unanimité dans le paysage politique. Nombreux sont des acteurs du processus électoral à fustiger la date proposée par l’organe de gestion des élections en Guinée. D’ailleurs, certains commissaires de la CENI se sont désolidarisés de la déclaration de leur président Me Salifou Kébé.
Interrogé chez ce mercredi 18 septembre chez nos confrères de RFI, le chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo pense que la date du 28 décembre n’est pas tenable : « ce n’est pas un objectif réaliste. Le président de la République a demandé à ce que les élections aient lieu d’ici la fin de l’année. Tous les experts électoraux sont unanimes que c’est impossible d’organiser une élection régulière en décembre. La date la plus proche si on veut organiser une élection crédible et transparente, c’est au début du mois de mars ».
Plus loin, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée à rappelé l’issue de la retraite des commissaires de la CENI à Kindia : « ils avaient dit qu’il fallait 235 jours pour pouvoir organiser les élections législatives lorsque les moyens auront été mis à leur disposition ».
« L’organisation des élections législatives à la date du 28 décembre estimpossible pratiquement. Il y a des délais légaux qu’on ne peut pas réduire. Il est impossible d’enrôler 6 millions 400 mille électeurs, seulement dans un délai de 45 jours. Or, l’application des recommandations de la mission d’audit, demandait à ce que tous les électeurs reviennent pour se faire enrôler correctement », a ajouté l’ancien premier ministre.
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Rapporté par Thierno Amadou Oury BALDE