Le président de l’Union pour la Démocratie et le Développant s’inscrit dans une dynamique de remise à niveau des convictions pour les quelles des leaders politiques se battent.
D’après Bah Oury, le parti au pouvoir est dans la logique de sacrifier ses luttes pour la Démocratie et remettre cause en ses fondements politiques avec le projet de nouvelle constitution et de 3ème mandat en Guinée.
Lisez plutôt l’extrait de son intervention dans les médias !
« Les militants du RPG dans les années 90 et 2000 ont été parmi les plus martyrisés, les plus emprisonnés, torturés, tués pour aller dans le sens d’une bonne gouvernance démocratique de la Guinée. Donc ils ont payé un tribut excessivement lourd pour s’opposer au koudeisme en 2001. Par conséquent, aujourd’hui c’est leur histoire qui est remise en cause. Le RPG au pouvoir ne peut pas en toute logique, pour assurer sa survie politique et conserver son identité, être en porte à faux à son identité première qui était d’être un parti qui a payé un tribut très lourd pour la démocratisation de la Guinée. S’il s’est opposé à une présidence à vie du général Lansana Conté, si aujourd’hui certains de ces dirigeants amènent le RPG dans cette direction c’est le reniement de l’histoire du RPG, c’est une remise en cause fondamentale de ses fondements politiques.
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En plus, c’est renier les martyrs et le sacrifice de leurs militants qui ont enduré dans les années 2001 pour que le RPG puisse être à la hauteur de la lutte démocratique qui a été engagé à ce moment-là. Et donc aujourd’hui, le RPG au pouvoir, reniant son passé, appelant à une remise en cause de la constitution de la République de Guinée sur des bases qui ne sont pas fondées juridiquement, qui ne sont pas politiquement justifiables, il est nécessaire et je suis sûr et certain que dans les rangs du RPG il y a une forte minorité qui s’oppose à une nouvelle constitution. Mais qui est étouffée dans ses aspirations.
Le FNDC qui doit être le mouvement le plus large possible, un mouvement citoyen ne doit pas se fermer à tous les courants d’idée, à toutes les forces sociales et politiques de ce pays qui existent et qui s’opposent à ce changement constitutionnel. D’où la nécessité de tendre la main à tous ceux et à toutes celles qui peuvent être de la mouvance mais qui sont des républicains. Parce qu’il ne faut pas dire que dans la mouvance il n’y a pas des républicains, il faut que les forces de progrès, les hommes et les femmes de conviction quelque soit leur position au niveau du gouvernement, et de l’administration y compris dans la mouvance osent dire ouvertement nous ne voulons pas d’une nouvelle constitution. Parce que ça remettra en cause la stabilité de la Guinée et la cohésion nationale ».
Thierno Amadou Oury BALDE