La Commission électorale nationale indépendante a proclamé lundi le candidat du parti au pouvoir au Burundi, Évariste Ndayishimiye, vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mai.
Évariste Ndayishimiye, le candidat du pouvoir, est élu président avec 68,72% des voix ce lundi 25 mai, selon les chiffres officiels annoncés à la télévision par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il succède ainsi à Pierre Nkurunziza. Le principal candidat de l’opposition, Agathon Rwasa, réunit 24,19% des voix.
Le candidat du parti au pouvoir au Burundi, Évariste Ndayishimiye, a été proclamé lundi vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mai par la Commission électorale, avec 68,72% des voix.
L’opposition dénonce le pouvoir de « tricherie »
- Advertisement -
Âgé de 52 ans, le général Ndayishimiye doit ainsi succéder au président Pierre Nkurunziza. Au pouvoir depuis 2005, celui-ci avait décidé de ne pas se représenter pour un quatrième mandat, et l’avait adoubé comme son « héritier ».
Le principal candidat de l’opposition, Agathon Rwasa, président du Conseil national pour la liberté (CNL), a déjà qualifié ces résultats de « fantaisistes » et accusé le pouvoir de « tricherie » et de « pure manipulation ».
Selon des résultats partiels compilés par l’AFP et portant sur 105 communes, Évariste Ndayishimiye obtient la majorité absolue des voix dans 101 communes. Dans les quatre communes où il est battu, il ne fait jamais moins de 43 % des voix. Il obtient au moins 70 % des voix dans 66 communes et plus de 50 % dans 35 autres.
Maintenues malgré la pandémie de coronavirus, ces élections se sont globalement déroulées dans le calme, mais depuis mercredi, le CNL dénonce les pressions exercées sur ses assesseurs, dont certains ont été arrêtés, ainsi que des fraudes massives.
#Burundi Communiqué de presse du parti #CNL. @CeniBurundi @BurundiSecurity @_AfricanUnion @UN @jumuiya @RFIAfrique @_icglr @iwacuinfo @RadioIsanganiro @radioscolaire1 @NtareHouse @dw_francais