Le patron de la rédaction du groupe Gangan médias, trouve la déclaration du ministère de la sécurité fallacieuse juste après la descente des agents de la BRB dans leurs locaux. D’ailleurs, c’est une déclaration faite par le Directeur adjoint du ministère de la sécurité.
‹‹ les agents étaient venus chercher quelqu’un qui était dans une emission, pour arrêté une personne ›› c’est faux, c’est une déclaration mensongère, réplique Sékou Zamal Pendassa.
Réagissant face à cette sortie, le rédacteur en chef de cette télévision a rejeté de toute pièce les arguments du ministère de la sécurité.
‹‹ Cette sortie est mensongère. Puisqu’on ne peut pas nous dire que le vendredi nous, on devait recevoir un invité pour parler de n’importe quoi dans l’émission. Alors que l’heure à laquelle on était, ils sont venus il n’y avait même pas d’émission de débat. C’était une émission de divertissement qui devait passer. Et ce n’était pas au moment où ils étaient venus. Je ne sais pas s’ils sont devenus des responsables de programmes de notre groupe, pour savoir tel jour c’est telle personne qu’on doit recevoir dans l’émission. Pourtant on n’a pas fait d’annonce sur les antennes. Et comment est-ce qu’ils sont informés qu’on allait recevoir un invité ? Qu’ils nous disent le nom de la personne si c’est vrai. Donc, c’est archi faux. Si tel est le cas à défaut de présenter un mandat qui leur permet de faire des perquisitions, on leur a demandé vous êtes venus à la recherche de qui, pourquoi ils n’ont pas répondu à cette question ? Il faut prendre quelques jours pour réfléchir et trouver des mensonges à jeter à la figure du public pour réagir tardivement. Mais tous ceux qui sont intelligents savent très facilement que c’est du mensonge ››, a-t-il démenti.
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Ce n’est pas la première, nos confrères ont toujours eu des difficultés avec des agents. Une fois, pour la libération de certains journalistes, des hommes de la plume ont reçu des bastonnades, des caméras détruites et même certains blessés. À l’heure, Alpha Condé qui était président de cette république insupportable pour la liberté de la presse, avait juste condamné mais accuser les journalistes d’avoir cracher sur les agents. Tel drôle, le président jusque là n’a pas terminé la saison. C’est maintenant, une autre fois que des agents débarquent dans les locaux des mêmes hommes de ce média sans pourtant comprendre les faits. C’est pourquoi, le communiqué que trouve Sékou Zamal Pendassa laconique, l’entreprise décide de trimballer en justice la sécurité.
Nous y reviendrons…
Abd Akila pour Oceanguinee.com