A quelques jours de la veille de la manifestation en Guinée, les religieux continuent de battre le pavé pour désamorcer la crise entre le CNRD au pouvoir et les forces vives de Guinée. En rencontre avec les responsables de l’UFR, ils ont rappelé l’importance de la paix dans le pays.
Plus loin, les responsables de ce parti comme pas pour frustré, ont écouté le message mais aussi, ont dit avoir compris les messages lancés par les religieux.
« Nous avons précisé que la Paix est un comportement. Et que c’est par les agissements du CNRD que la méfiance s’est installée, que la paix s’est fragilisée. Il revient alors au CNRD d’agir de sorte à rétablir la confiance, à aller à l’apaisement. Et cela est possible si la volonté politique y est », ont-ils précisé.
Tout comme ses coéquipiers, l’UFR a rappelé les exigences des forces vives et maintient sa position.
Nous n’avons pas manqué de rappeler à la délégation nos points de revendications contenus dans le mémorandum que nous avons remis au Premier ministre le 10 novembre 2022 tout en espérant que cette fois-ci nos revendications seront prises en compte. Et que le dialogue sera ouvert conformément à l’article 77 de la charte sous l’égide de la CEDEAO en présence des partenaires techniques et financiers le G5 », ont-ils rapporté.
Dans la même logique, l’Union des forces Républicaines de Sidya Touré comme l’ANAD maintient sa position et ne change pas d’ailleurs sa décision pour le 9 mars.
« Nous avons également précisé à la délégation que c’est après de nombreuses déclarations et nombreux mémos déposés que nous décidons d’exercer notre droit à manifester consacré par l’article 8 et les accords régionaux et internationaux ratifiés par la Guinée que le CNRD a réhabilité dans son ordonnance N001 », ont-ils dit.
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