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La journée ville morte des FVG,un jeune vitrier tué par balle hier

Par Morlaye Damba

Dans la nuit du lundi 12 août 2024, lors de la journée ville morte appelé par les forces vives de guinée, un jeune homme du nom de Mamadou Adama Sow vitrier âgé d’une vingtaine d’années avait reçu une balle au niveau de sa poitrine droite à Hamdallaye prince dans la commune de ratoma,a constaté un journaliste reporter du site oceanguinee.com s’était rendu dans la famille mortuaire pour recueillir des informations sur les circonstances de sa mort. 

Fatoumata Binta Diallo, mère de la victime, a déclaré : ” Il était sorti le matin pour aller au travail. Il a tardé jusqu’à tard dans la soirée et il n’était pas rentré. La nuit, ses amis avec qui il travaillait ont récupéré le téléphone de la victime. Ils ont regardé dans le répertoire et ont retrouvé le numéro du mari de sa sœur avec qui il vivait à Conakry. Ensuite, ils l’ont appelé pour lui dire que Mamadou Adama Sow avait reçu une balle au niveau de sa poitrine droite. Ils l’ont envoyé à l’hôpital, mais finalement, il est décédé en cours de route. Après cela, la famille s’est regroupée pour aller récupérer le corps et l’envoyer dans sa famille.”

Le matin, il était venu me trouver chez sa sœur, où il a pris son petit-déjeuner. Après avoir fini de prendre son petit-déjeuner, il a dit : « Maman, je vais au travail, on se retrouve le soir. » J’ai répondu : « Ok, que Dieu te protège. »
Par rapport à son assassinat, je n’ai rien à dire, sauf que je prie Dieu de l’accueillir dans son paradis éternel. Et Dieu est le seul juge ; il voit le travail de chacun.>> A-t-elle déclaré
Mamadou Aliou Bah, vitrier
« J’étais au travail quand un ami m’a appelé pour me dire que Mamadou Adama Sow avait été blessé par balle. J’ai appelé son numéro et c’est le docteur qui a répondu. Il nous a dit qu’ils étaient à l’hôpital dans une clinique à Conakry. Nous sommes allés le voir, et il nous a dit qu’il était dans le coma, qu’il avait été touché à l’épaule. Du coup, il nous a dit de le prendre et de l’envoyer à Donka. Dès que nous sommes arrivés là-bas, ils nous ont dit qu’il était décédé. Il venait ici et il travaillait bien. Ce que nous allons dire à sa famille, c’est de prendre courage.>>

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