Le décret révoquant Paul Moussa Diawara directeur général de l’office guinéen de la publicité et Sékou Camara directeur général de l’office guinéen des chargeurs fait couler assez d’entre et de salive dans la cité.
La démarche du tout nouveau premier ministre est vivement saluée par les activistes de la bonne gouvernance. Rencontré ce samedi 9 juin Mamadou Taran Diallo président de l’association guinéenne pour la transparence estime que le décret est un signal fort dans le cadre de la gestion des deniers publics.
A l’entame de son propos Mamadou Taran Diallo a vivement salué le limogeage des deux hauts commis de l’Etat pour fait de corruption. L’activiste de la société civile indiquera en substance que la décision est importante, en ce sens qu’elle va dans le sens de la répression des deniers publics.
En Guinée, la corruption dans les services publics est devenue monnaie courante depuis plusieurs décennies. Une situation qui a nettement baissé ces cinq dernières années soutient monsieur Diallo. Cette affirmation est argumentée selon lui par la criminalisation des délits économiques dans la constitution et l’adoption au parlement de la loi relative à la corruption.
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Fort de leur position politique, certains hauts commis de l’Etat se livrent parfois à cette pratique sans aucune crainte. Pour illustration, les responsables des régies financières sont en longueur de journée parrain des cérémonies avec des dépenses incalculable.
La lutte contre la corruption comprend trois étapes, la détection, la répression et l’anticipation.
MLYansané