A quelques jours de la fin du mois saint de ramadan, plusieurs marchés de la capitale vibrent au rythme de la fête. Clients et vendeurs se plaignent de la cherté des marchandises. Selon certains d’entre eux, chaque année, les nouvelles marchandises coutent plus chères que celles des années précédentes.
De Entag, à Matoto en passant par Madina, le constat reste le même, un débordement total, sur l’ensemble des artères. Trouvée devant un vendeur à Madina, Aminata Diaby, âgée seulement de la trentaine, était venue acheter la chaussure pour son enfant. Pour elle, les prix ne sont pas abordables.
Partout dans ces trois principaux centres d’affaires, on constatait du monde, mais très peu de vente contrairement à l’année dernière se plaignaient certains commerçants. Barry Abdoul Aziz, fournisseur de complets pour enfants dit n’avoir reçu que trois clients pour toute la journée, parmi lesquels, seulement deux ont fait des achats.
Comme chaque année, dans les marchés, les clients sont toujours dans un embarras de choix, les marchés sont remplis de différents articles. La particularité comme toujours est que clients et vendeurs se plaignent tous de la conjoncture économique. Femmes et hommes, chacun cherche à se rendre beau le jour de la fête.
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C’est dans cette situation plus ou moins difficile, que les fidèles musulmans s’apprêtent à célébrer l’aïd-el-fitr ou la fête de la rupture.
M L Yansané