Ils étaient des milliers ce jeudi à rendre un dernier hommage à Abdoulaye Bah, journaliste émérite, mort dans l’exercice de son métier. C’était cette semaine par suite d’un accident de véhicule. Parents, amis, confrères et ces nombreux anonymes ont tenu à témoigner de la personnalité, du courage, de l’abnégation et de la sincérité de l’homme, son amour pour ce travail qu’il a choisi et aimé tant.
Tous ont eu les mêmes mots : « Travailleur, honnête et toujours au service des autres ». Rappelons qu’Abdoulaye Bah que beaucoup appellent ‘’ le Boeing’’ est né ce 10 Mars 1977 à 500 kilomètres de Conakry, dans la ville d’El hadj Oumar Tall, Dinguiraye. Une ville qui l’a vu grandir et préparer à la vie par ce métier de journaliste qu’il a pratiqué dès sa tendre enfance.
Présent à ce symposium dédié à sa mémoire, Sannou Kerfalla Cissé, président de l’URTELGUI, union des radios et télévisons libres de Guinée a eu ses mots à l’endroit de l’homme : « Vous allez sans doute lire entre ces messages que nous allons véhiculer, l’émotion et la douleur qui sont les notre depuis la disparition tragique de notre fère, ami et collaborateur Abdoulaye Bah. Abdoulaye a connu une évolution fulgurante. Je l’ai connu à ses débuts au journal indépendant. Il a vite gravi les échelons, ce n’est pas donner à n’importe qui. Tu t’en vas aujourd’hui en laissant une presse totalement tétanisé. Je ne peux pas parler assez que de prier pour le repos de ton âme. Amen. »
Quasiment inconsolable, la douleur dans l’âme, Amadou Tam Camara ne pouvait pas rester sans un mot en tant que patron et collaborateur d’Abdoulaye Bah : « Depuis l’annonce de son accident ce dimanche, nous nous sommes mis à pied d’œuvre pour rester et faire en sorte de sauver Abdoulaye mais malheureusement Dieu en a jugé autrement. C’était un travailleur courageux et qui aimait ce qu’il faisait et le faisait bien. Paix a ton âme. »
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Des discours comme des dizaines d’autres tenus par les uns et les autres à l’endroit du confère qui s’en est allé à jamais, Abdoulaye que nous allons toujours pleurer. D’autres comme le vice président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, El Amadou Damaro Camara du RPG-Arc-en-ciel et bien d’autres on tenu en leur manière à témoigner du professionnalisme de l’homme dans le traitement de l’information et de son équilibre dans ce travail.
On n’aurait essayé et on n’aurait sans doute pas terminé de citer tous ceux qui ont témoigné de leur amitié à l’endroit de l’homme. Repose donc en paix. Et que le paradis soit ta demeure. Amen
Amadou Keita