La situation sociopolitique du pays s’enlise heure par heure deux jours après l’augmentation du prix du litre à la pompe. Depuis ce lundi, des mouvements à caractère social sont signalés dans plusieurs quartiers de la banlieue de la capitale. De Wanindara et toute la bretelle jus qu’a la cimenterie la circulation est restée paralysée durant des heures dans la soirée du lundi et la matinée de ce mardi 3juillet 2018.
Sur l’autoroute Fidel Castro des bouchons dus aux perturbations sont à regrettés par endroit. Dans une déclaration, la classe politique et social se sont également prononcées sur la situation pour exprimer son désarroi.
En conclave ce lundi jusque tard dans la soirée, plusieurs plateformes de la société civile sous l’égide de la PCUD appellent les citoyens à un sursaut national pour exiger la baisse du litre du carburant à la pompe à son prix habituel.
Pour aller plus loin, elles invitent les citoyens à une journée ville morte dans l’ensemble du pays le mercredi 4 juillet comme point de départ des mouvements sociaux. Dans la cité, des économistes, analystes citoyens ordinaires tous regrettent cette attitude dite fantaisiste du gouvernement.
Depuis la nuit du dimanche, cette augmentation du prix du carburant est venue tout perturbée dans la cité, activités économiques politiques et autres.
Ce mardi, la délégation syndicale a d’ailleurs déposé un préavis de grève auprès du gouvernement, la société civile à sa tête le CNOSCG tient de son côté cet après-midi une rencontre pour donner sa position. En réponse à toutes ces critiques, le gouvernement lui aussi convie la presse ce même mardi pour expliquer les raisons de cette hausse du prix du litre à la pompe.
Cette augmentation va accentuer la paupérisation des guinéens ont déploré les plateformes dans une déclaration lue ce lundi au siège de la PCUD.