Des professionnels du droit à l’école de la Commission Nationale OHADA -Guinée
Pendant trois(3) jours d’intenses travaux allant du 11 au 13 juillet, les professionnels du droit étaient à l’école de la commission Nationale OHADA de Guinée dans un centre hôtelier de Conakry. Ce, pour trouver des solutions sur la procédure de recouvrement efficace de créances.
Avec le soutien de l’organisation internationale de la francophonie, la commission Nationale OHADA-Guinée est arrivée à la clôture des sixièmes journées de l’OHADA, Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires.
« Au-cours de ces trois journées, nous avons passé en revue les procédures simplifiées par lesquelles un créancier peut entrer rapidement en possession de sa créance », a rassuré Pierre Lamah, président de la commission Nationale OHADA.
Vous savez a-t-il rappelé, « la problématique du paiement des créances se pose avec acuité dans l’espace OHADA ».
Invitant les participants à bien s’approprier du contenu des échanges de formation, le président de la commission Nationale OHADA de Guinée leur a demandé de veiller à l’application rigoureuse de la procédure de recouvrement des créances.
« Nous nous attendons à ce que les professionnels du droit, des magistrats, les avocats, des banquiers, puissent mieux appliquer ce droit. C’est pourquoi ils sont formés, et s’ils l’appliquent très bien c’est dans l’intérêt des justiciables, mais aussi dans l’intérêt du Pays », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Thérèse Bética, enseignante et consultante en droit des affaires espère que les recommandations seront appliquées à la lettre conformément aux dispositions de l’article 29 de l’acte uniforme portant procédure simplifiée de recouvrement de créance.
« Quand la force publique ne veut pas accompagner les justiciables, ça crée beaucoup de problème pratique », a-t-elle martelé.
Thierno Amadou Oury BALDE