Une jeune fille de 17 ans a été victime de viol collectif dans la nuit du samedi 25 à dimanche 26 août 2018. L’acte s’est passé au quartier Kéitaya dans la commune urbaine de Dubréka. Ces trois hommes armés se sont emparés de la jeune fille alors qu’elle revenait d’une promenade en compagnie de ses frères.
Larmes et tristesse se lisaient sur le visage de la jeune fille après l’abus sexuel dont elle a été victime. Elle retrace les circonstances dans lesquelles le viol s’est passé.
« C’est mon oncle qui ma dit d’aller se promener. A notre retour, moi j’étais arrêtée derrière parce que j’avais mal aux pieds. Quand je me suis retournée, je les ai vu venir, donc je suis partie vers mes frères pour leur dire que ceux qui nous suivent ressemblent aux bandits, donc accélérons. C’est ainsi qu’ils sont venus, ils ont cogné l’ami de mon oncle avec un caillou, ils nous ont montré des armes. Je leur ai dit de me tuer à la place de mes frères. Ils m’ont pris la main, m’envoyer dans une maison inachevée. C’est là qu’ils ont profité de moi à tour de rôle ».
Aussitôt informé, le poste de police de Kountia-Nord s’est saisi du dossier. Selon le capitaine Martin Kolié, les recherches leur ont permis de mettre main sur un des présumés violeurs.
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« Nos service ont été informés hier aux environs de 2h à 3h du matin. C’est une autre personne qui a été arraisonnée par le même groupe. Je crois qu’ils sont parvenus à lui retirer ses biens. Donc ce dernier est venu informer. Les agents se sont mis immédiatement à leur disposition. Ils sont allés tomber dans le groupe de ces bandits, mais malheureusement, ils n’ont pu mettre mains que sur une seule personne. Ce dernier a reconnu les faits ».
Interrogé par les services de sécurité, Ousmane Barry a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il revient sur le déroulement de la scène.
« Hier, nous avons pris la fille. Nous l’avions violé à trois. Après le viol, on s’est mis à discuter pour son téléphone qu’on voulait lui rendre. Mais Balaise (le surnom de l’un d’eux) ne voulais pas donner le téléphone. C’est ainsi la police est arrivée et nous avons commencé à échanger les tirs. Donc en courant, je suis tombé dans la boue, c’est là j’ai reçu une balle ».
Le viol a été confirmé sur la victime après visite médicale dans une clinique de la place par le Docteur Nema Gueye. En attendant, les enquêtes se poursuivent afin de mettre mains sur les deux autres assaillants. La victime quand à elle se trouve sous soins intensifs.