En réunion le mardi 11 septembre à son siège, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) s’est prononcé sur la récente sortie du Premier ministre concernant la plate forme revendicative des enseignants qui exigent une augmentation du salaire de base.
Avec la réaction de Dr Ibrahima KassoryFofana relative à l’exclusion du point d’achoppement entre gouvernement-syndicat, le SLECG a décidé de rompre les négociations jusqu’à la satisfaction de sa revendication.
«Nous avons dit que compte tenu de la déclaration du Premier ministre par rapport au non payement des huit millions et du fait qu’ils sont en train de créer d’autres syndicats dans le but de nous contrecarrer, les membres de nos structures à la base décident qu’il n y aura pas d’ouverture tant qu’on n’obtiendra pas gain de cause par rapport aux huit millions que nous avons demandés», indique le Secrétaire Général, Aboubacar Soumah.
Alors que la rentrée scolaire est officiellement prévue le 03 Octobre prochain, Aboubcar Soumah et ses collègues menacent d’empêcher l’ouverture des classes, si toutefois le gouvernement s’entête sur sa décision.
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« Tout le monde a suivi le premier ministre dire qu’il n’a pas un franc à nous donner par rapport au 8.000.000 GNF. Ils sont en train de créer des (structures syndicales parallèles) pour saboter notre mouvement. Tout ceci nous amène à nous radicaliser sur notre position », a-t-il dénoncé.
Le meneur de la grève qui avait paralysé l’année passée le système éducatif guinéen, n’en entend pas baisser les bras : « Pas de huit millions, pas d’ouverture des classes. Cette décision a été arrêtée par l’Assemblée Générale. Ce n’est pas moi qui ai décidé, ce sont les enseignants ».
Thierno Amadou Oury BALDE