Suite à la répression par les forces de l’ordre lors du sit-in des enseignants grévistes par des tirs de gaz lacrymogène, plusieurs cas d’arrestations ont été enregistrés dans les rangs des enseignants, ainsi que des cas de blessure à coup de m’attraque et de gaz lacrymogène.
Face à ces violences, le secrétaire général du syndicat libre des enseignants chercheurs de guinée ( Slecg ) déplore les faits et se métamorphose contre le gouvernement.
« J’ai aujourd’hui un sentiment de frustration et de désolation que des enseignants qui sont venus pacifiquement manifester leur mécontentement par rapport à tous ce qu’ils sont en train de subir de la part du gouvernement comme intimidations, menaces, soient confrontés à des forces de l’ordre qui sont mêmes armées. Certains de nos camarades peuvent en témoigner, ils ont vu des policiers avec des fusils à balle-réelles. Aujourd’hui deux de mes camarades sont couchés à l’hôpital Ignace deen », à déclaré le camarade soumah, avec une frustration.
Aucours de cet entretien qu’ils nous a accordé au siège du slecg, Aboubacar soumah à rappelé que « cette mesure répressive des autorités guinéenes, ne fera que radicaliser la position des enseignants. »
Abd Akila pour oceanguinee.com