Face à ses critiques et accusations, le camarade Oumar Tounkara n’a pas porter de gants pour dit-il qualifié de diffamation contre sa personne.
Pour le principal concerné, « c’est absolument faux. C’est de la diffamation, c’est compte-tenu du crédit et du respect que les enseignants m’accordent que Mohamed Bangoura veut salir ma réputation d’enseignant. J’ai été à la Primature parce que j’ai été désigné par le général Aboubacar Soumah, le vendredi 21 décembre 2018 à 12 heures 30mn, parce que lui-même ne voulait pas rencontrer avec le Premier ministre. Je suis allé avec le secrétaire général de l’USTG Abdoulaye Sow avec la facilitation du gouverneur de la Banque centrale. Nous avons été à trois pour qu’on parle d’une sortie de crise. Je ne suis pas allé de moi-même, j’ai été mandaté par l’USTG et le SLECG. C’est faux je ne fais pas de rencontres nocturnes avec le Premier ministre, je démens », lance t-il.
« Je n’ai jamais rencontré le Premier ministre pour casser le rythme de la grève [enclenchée depuis le 3 octobre dernier. Quand il nous a dit l’autre jour qu’il va radier les enseignants qui ne se présenteraient pas jusqu’au 31 décembre 2018, j’ai dit que c’est une disposition contreproductive. Quand il nous a dit de négocier avec les autres syndicats, on a dit non on ne va pas négocier avec les autres parce que, ce ne sont pas eux qui ont déclenché la grève plutôt le SLECG. Après, je suis venu faire le compte rendu au bureau du SLECG et le chargé à la communication n’était même pas là-bas. Si Mohamed Bangoura le dit, c’est de la pure diffamation et c’est de l’intoxication. Je me suis engagé au SLECG par conviction, le Premier ministre a été nommé, le gouverneur de la Banque centrale a été nommé et moi j’ai été élu par l’ensemble des enseignants guinéens. Ils ne peuvent pas, les enseignants comptent beaucoup sur moi. C’est le chargé à la communication qui s’est mis sur l’axe de la diffamation », fustige le camarade Tounkara.