Violenté par la garde rapprochée du président de l’Assemblée Nationale le mercredi 02 janvier 2018 au palais du peuple, le jeune reporter du groupe de presse ‘’Sans tabou’’ s’est confié aux hommes de médias.
Dans ses témoignages, Ibrahima Sory Camara dit n’avoir rien commis pour être victime, sauf qu’il s’est croisé sur le chemin avec le président de l’Assemblée au moment où ce dernier se rendait à son bureau.
« J’étais de passage dans l’enceinte du Palais du Peuple, qui abrite le bureau du Président de l’Assemblée Nationale. Un passage qui a été coïncidé à l’arrivée du président dans son bureau. Mais, je ne savais pas s’il venait. C’est ainsi, un de ses gardes s’est déplacé vers moi en me demandant de se retourner, que le président arrivé. Surpris, j’ai demandé au militaire quel président ? Directement, il s’est fâché et a commencé à m’injurier d’imbécile (imbécile, pourquoi tu me demandes, il y a combien de président au palais ?). Du coup, un responsable est sorti dans un bureau qui fait face à celui du présidant de l’Assemblée, il a donné des instructions aux agents de me mettre dedans. Ils m’ont trimbalé avant de me jeter dans un bureau. Devant un certain Soumah, j’ai continué à recevoir des injures. Il a fallu que le nommé Soumah intervienne pour ma libération. Sinon, il a dit aux agents de me mettre en en prison », a révélé le journaliste.
Puisque ce n’est pas tout, la victime a été traitée avec sa corporation de démagogue.
Pour paraphraser les propos insolents des agents, la victime rapporte les mots en ces termes : « Vous êtes des démagogues dans ce pays, mal élevé, bâtard, mal né».
Reste à savoir quelle sera la réaction des organisations de presse face à ce comportement odieux.
Thierno Amadou Oury BALDE