Le 8 mars est la fête internationale des femmes. Des vendeuses demandent aux autorités d’agir pour l’amélior de leurs conditions de vie, en rendant les marchés plus accessibles.
Mme Aissatou Bah d’une quarantaine, est mère de 5 enfants. Elle vend les bananes au marché de bambeto depuis quatre ans.
Interrogée par notre reporter, elle répond tout expliquant comment elle en est arrivée à ce métier : ‹‹‹J‘ai eu beaucoup de difficultés dans ma vie. C’est pour cela que j’ai facilité la tâche d’avoir saisi de vendre les fruits. C’est la meilleure solution pour moi et pour élever mes enfants ››.
Poursuivant son allocution, cette jeune dame rappelle qu’elle rencontre assez de difficultés pour écouler ses marchandises. Des problèmes relatifs à l’anarchie qui règne dans les marchés de Conakry: ‹‹‹Les gens qui se trouvent au bord de la route ce sont eux qui se font beaucoup d’argents. Comme je suis connue ici, c’est pour cela que mes clients préfèrent rentrer pour venir acheter avec moi ››› s’est-elle réjouit.
C’est pourquoi cette vendeuse au marché bembeto désemparée, sollicite le soutien de l’État pour reconstruire les marchés au bénéfice des femmes guinéennes: ‹‹ Ce que j’aimerais dire à l’État, c’est de faire tout son possible pour construisant bien les marchés. En le faisant aussi pour que tout le monde rentre dans les marchés. ››› a-t-elle souhaitée.
Lors de la rencontre préparatoire pour le 8 mars organisée par la ministre de l’action sociale, un accent particulier avait été mis sur la célébration tournante de la fête des femmes pour permettre aux paysannes, de profiter des acquis de cette réjouissance féminine
Amadou Diallo