La participation d’un groupe de femmes vendredi à la fête du 08 mars au palais du peuple soutenant une éventuelle révision de la Constitution alimente les débats dans les quartiers généraux (QG), des partis politiques ce samedi.
A l’UFR, le secrétaire exécutif a d’abord porté son regard sur cette dit-il politisation de la fête des femmes: »des gens qui ne croient qu’à l’argent, des pilleurs de notre économie, se sont permis d’utiliser nos soeurs , nos mamans pour brandir des pancartes qui violent notre constitution. Si notre justice était forte aujourd’hui, elle devait engagée des poursuites contre ces personnes parce que parce que c’est une violation de la constitution guinéenne », réplique Saikou Yaya Barry.
Poursuivant, il s’adresse au Président Alpha Condé en ces termes:’‘ nous avons une Constitution qui est claire, un Président vient pour un mandat, si il a une population qui le renouvelle sa confiance, il a un second mandat après cela, il ne peut pas être président parce que ce pays n’est pas pour le papa d’une seule personne. Il appartient à près de douze millions de personnes. Si Dieu t’a donné la chance de diriger ce pays pendant dix(10) ans, mais dis donc, tu n’es pas le seul bénit de la Guinée, écarte toi et laisse la possibilité aux guinéens de choisir un autre », allume t-il le locataire de Sekhoutoureyah.
Même si pour l’instant, le chef de l’Etat n’a pas encore fait de déclaration officiel, ce disciple de Sidya Touré affirme que si Alpha Condé manifeste son intention de briguer un troisième mandat: » alors il nous trouvera devant sa route », conclut-il.