C’est un ministre de la Santé et de l’Hygiène publique qui s’est présenté à la presse ce mercredi 20 mars, pour rectifier le tire après la panique lundi dernier à propos des antiparasitaires dans les préfectures de Coyah, Fria et Dubréka.
A l’entame de son point de presse, il a tout d’abord présenté ses excuses et celles du gouvernement à ces populations.
Nyankoye Edouard Lamah ne s’arrête pas là, il va jusqu’à faire un aveu devant certains de ses homologues et les hommes de médias présents. Selon lui, c’est un manque de communication de son département avant la distribution de ces déparasitants qui a emmené cette psychose au niveau de cette population.
»Il fallait informer suffisamment la population pour dire que cette fois on va donner aux enfants un médicament mais qui va entraîner des effets, ne vous inquiétez, ça ne tue pas. Au bout des heures, ça passe. Mais, dans cette bataille médiatique, on devrait dire que si ces maladies ou cette maladie n’est pas soignée à temps, voilà ce auquel votre enfant est exposé à l’âge adulte. Dorénavant, on va informer tout le monde y compris les élus locaux et les communicateurs », explique t-il.
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On se souvient lundi dernier une campagne de distribution de médicaments antiparasitaires, avait créée de la frayeur dans certaines villes de la basse côte. Au moins plus de 100 élèves ont été admis aux urgences après avoir avalé ces médicaments.