C’est une exclusivité Oceanguinee.com, après le congrès extraordinaire des 02 et 03 mars dernier qui l’a porté à la tête de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG), l’ancien commissaire de la CENI, n’a passé que deux(2) semaines à la présidence du parti de feu Jean Mari Doré.
Dans un entretien qu’il a bien voulu accordé à notre rédaction, Maître Jean Alfred Mathos a d’abord expliqué pourquoi c’est lui le président de l’UPG et non Jacques Gbonimy.
»le congrès qui s’est tenu les 02 et 03 mars, ne devrait pas avoir lieu parce que j’avais demandé le report du congrès. Le quorum n’était pas atteint. Si sur plus de cent vous vous retrouvez qu’avec 8 personnes vraiment ça ne devrait pas se tenir et mieux, sur les cent délégations qui doivent quitter l’interieur pour Conakry, il y a des problèmes de transport, de nourriture, d’hébergement et tout donc vu tout ça et en ce moment il fallait faire face à toutes ces dépenses j’ai estimé qu’il fallait reporté le congrès et mieux se préparer, donc pour moi je ne reconnais pas ce congrès c’est pourquoi même ça c’est passé à mon absence parce que j’avais perdu ma femme et j’étais à Paris », relate notre interlocuteur.
On reproche à Maître Jean Alfred Mathos de conduire la liste de l’UFR dans la commune de Ratoma ce qui est une violation des règlements et statut du parti. Malgré cette raison et toute les contestations autour, à son retour de la France, il a bénéficié du soutien des femmes et des jeunes de sa formation politique.
»Vous même vous avez vu, quand je suis rentré de Paris, j’ai animé une conférence de presse. Et ce jour, les femmes et les jeunes du parti sont venus massivement réitérer leur soutien en ma personne. Aujourd’hui donc je puis vous dire qu’on a réglé le différend entre Jacques Gbonimy et moi sous l’arbre à palabre et il n’est plus président c’est moi le président de l’UPG parce que mon mandat de quatre(4) ans est encore en cours jusqu’au congrès de juin prochain », ajoute t-il.
Maître Jean Alfred Mathos, renchérit que bien conscient du malaise au sein de sa formation politique, il renonce à son statut de conseiller de la mairie de Ratoma pour le bien du parti mais reste et demeure le président jusqu’au congrès au mois de juin 2019.