Après Kaporo-rails, Kipè2, c’est le tour de Comboss notamment Daresalam. En prélude de la date annoncée par le ministère de l’administration du territoire et de l’aménagement de la ville de conakry pour la démolition des maisons sur la décharge de daresalam, ses familles concernées dorment dans une peur attristante et profonde. Selon nos informations recueillies sur les lieux, de nombreux sont ceux qui réclament d’être accusé par ce décret et restent fermes comme du cordon sur leur position.
Alors que mille-familles sont concernées par ce déguerpissement, selon notre interlocuteur, le département en charge du dossier a réduit à 201 familles concernées.
Lisez les témoignages du porte-parole des riverains Mr Issiaga Bangoura. « Ce n’est pas la première fois qu’on le dise de vouloir nous déguerpir. Mais vous savez, nous sommes à la période des pluies, nos enfants n’ont pas fini de faire les évaluations ou encore les compositions de fin d’année, ça c’est un risque très grave. En plus, c’est le mois de Ramadan, un mois où les fidèles musulmans doivent chercher des bénédictions de se repentir pour que Dieu les pardonne ainsi que leurs péchés. Mais si c’est en ce mois saint que les gens cherchent des péchés, c’est très grave tous ceux qui sont avant les grillages dont nous, ne sommes pas concernés mais après les grillages oui. Nous avons donné tous les papiers qui attestent que ce n’est pas nous qui sommes concernés ».
Après avoir tendu notre micro au porte-parole de Ces familles concernées, l’ex-combattant de l’armée guinéenne depuis 1965, Sèny Sylla, explique les raisons. Très désappointé du gouvernement actuel, ce père de famille avec un regards impuissant se confiant à Dieu renvoi la question aux journalistes. Où je vais aller? Car je ne connais même pas ou aller ! Malgré qu’il a contribué pour la construction de ce pays.
<< Je me suis débrouillé pour construire ici le moment où je partais au Libéria pour défendre leur patrie au compte de la Guinée. Et c’est au retour que j’ai finalisé la concession. Je ne connais pas où aller aujourd’hui. Celui qui veut m’enlever ici, il n’a qu’à me tuer car j’ai une grande famille. Le président n’a qu’à enlever les ordures et laisser les habitants », fait-il entendre avec une désolation dans son intervention.
Abd Akila pour océanguinee.com