Le président du parti UFDG renouveau, a salué la démission de Cheick Sakho qui a rendu sa lettre en date du 20 mai.
Opposé au tripatouillage de la constitution, le ministre de la justice a dit au-revoir au gouvernement d’Alpha Condé. Cette démission suscite des réactions au sein de la classe politique guinéenne.
<< Je trouve que lorsque les convictions personnelles et intimes ne sont plus en adéquation avec une démarche politique, il est de bon de marquer sa différence en rendant le tablier. C’est ce qu’a fait le ministre de la justice, garde des sceaux >>, indique bah Oury dans l’entretien téléphonique avec notre reporter.
<< C’est rare dans notre pays que des personnes démissionnent parce que leurs convictions intimes sont bouleversées ou agressées. C’est une première parmi quelques rares démissions dans l’histoire de notre pays. Je salue son courage et lui dis en toute circonstance d’être du côté de la vérité et de l’intérêt national >>, poursuit-il.
Selon lui, << Sa lettre est explicite. IL n’est pas d’accord avec toute modification de la constitution en vigueur. La position de garde des sceaux fait de lui un acteur important pour toute évolution juridique dans notre pays >>, estime l’ancien collaborateur de Cellou Dalein.
<< Sa démission est quelque chose de très importante qu’il faut mettre à son crédit et saluer le fait qu’un membre du gouvernement, en l’occurrence un ministre d’Etat, n’ait pas accepté de pactiser avec une aventure politique qui risque de mettre le pays dans une situation très compliquée si les partisans d’un changement de constitution parviennent à leurs fins >>.
Abd Akila pour océanguinee.com