Le SLECG d’Aboubacar Soumah compte-t-il brouiller le système éducatif guinéen ? Certes oui ! Mais pour l’en empêcher, il faut que le gouvernement augmente le salaire des enseignants.
Au cours d’une Assemblée hebdomadaire tenue au siège du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), les enseignants se sont affichés comme pas possible a aller à une détermination pour obtenir les huit millions comme salaire de base.
Après avoir fait la lecture d’un courrier adressé aux trois départements en charge de l’éducation, dans lequel il dénonce des anomalies suite au recensement dernier des enseignants, Aboubacar Soumah détenteur de la grève des enseignants pour une vie meilleure, a fait une une annonce très caustique.
« Nous sommes à l’attente de la réaction, car la procédure c’est comme ça. Beaucoup étaient pressés pour qu’on enchaîne directement la grève, ça ne se fait pas. Et on leur donne le temps d’analyser et réagir, mais pas de façon indéfinie. Entre nous, nous savons jusqu’à quand nous allons patienter et au delà de cette date, va suivre maintenant l’avis de grève. Si dans les jours à venir, nous n’avons pas une réaction du gouvernement cela va nous amener à déposer l’avis de grève », a indiqué le Camarade Aboubacar Soumah.
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Aboubacar Soumah soutient que la balle se trouve désormais dans le camp du gouvernement. Par ailleurs, il indique ceci aux enseignants réunis en grand nombre : « N’oubliez pas que le gouvernement est en train de prendre des dispositions, des menaces, en envoyant des circulaires au niveau de leur structures déconcentrées contre nous. Donc la balle est maintenant dans leur camp et nous les attendons », a dit Aboubacar Soumah qui précise que le gouvernement n’est pas soucieux de leurs revendications.
Akila Soumah pour oceanguinee.com